Gadji, le 27 octobre 2017

Gadji, le 27 octobre 2017

Chers amis,

Salutations chaleureuses de Gadji.

Une nouvelle année s’est ouverte pour nos apprenants depuis le 10 octobre. Six nouvelles filles se sont ajoutées à notre effectif de l’an passé bien que toutes les anciennes ne soient pas encore là. Certaines d’entre sont encore dans le questionnement concernant l’enseignant pour la couture parce que leur intérêt est surtout porté sur cette activité. Pas facile pour trouver quelqu’un qui peut accepter de faire un déplacement pour le minimum que nous présentons. Nous continuons à chercher et entre temps nous avons commencé avec d’autres activités telles que la broderie, l’alphabétisation, la formation humaine et le savoir-vivre.

Ce qui nous encourage à continuer est le fait que les nouvelles apprenantes sont très assidues et déterminées à apprendre quelque chose pour leur avenir. Toutes les six sont des filles qui n’ont pas pu finir leur année scolaire passée à cause soit de manque de moyens soit par manque d’intérêt pour l’école formelle. Comme vous constatez sur les photo, elles manifestent vraiment le désir d’apprendre.

Je n’ai pas pu vous envoyer cette communication dès la rentrée parce que depuis le mois d’août passé nous sommes dans l’obscurité, sans électricité. Voilà un autre problème qui empêche le bon fonctionnement de notre centre de formation. Nous nous trouvons dans une zone enclavée. Je profite de mon passage ici en ville pour vous faire parvenir nos nouvelles.

Nous aimerions également vous informer que nous n’avons pas osé reprendre nos activités avec les apprenants de notre extension du centre à cause des raisons déjà évoquées dans nos correspondances précédentes. Nous n’avons pas de moyen de déplacement pour les atteindre à 20 kilomètres de Gadji. C’est bien triste !

Voilà, chers amis ces quelques nouvelles qui pouvaient être en votre possession depuis un mois. Par la grâce de Dieu nous continuons la mission qu’il nous confie auprès de cette population démunie.

Sœur Colette Ngombe, icm-Gadji