Cameroun

Sœur Véronica et ses élèves

Gadji et Nkambé – Diocèse de Nkambé.

Personnes de contact : Soeur Colette Ngombé, Soeur Hélène Kabasele et Soeur Godelieve de Saar SoeurColette SoeurGodelieveDeSaar Les Sœurs ICM avaient fondé, à Okola près de Yaoundé, une « Association pour l’encadrement des jeunes filles non scolarisées. Sœur Hélène Ngalula Kabasele, d’origine congolaise, avait pour mission d’accompagner les jeunes filles de la paroisse, dont beaucoup étaient mères, et de leur offrir les moyens de sortir de leurs conditions misérables, notamment par l’apprentissage d’un métier leur permettant de gagner honorablement leur vie. L’éducation de ces filles portait aussi sur d’autres domaines : formation humaine (planning familial, biologie, maladies sexuellement transmissibles, contraception, etc.), formation sur les plantes médicinales, puériculture, bases de gestion (prix d’achat, de revient, notion de bénéfice, etc.). Une école fut créée, dénommée « Ecole de la Seconde Chance ». Ecolde DeLaSecondeChance Pour la réalisation de ce projet, Opération-Secours, en 2012, avait réuni 2.000 € et Sœur Godelieve de Saar avait coordonné le projet, aidée par Sœur Mia (consulter nos Newsletters dans la rubrique Actualités). Un autre projet, à savoir l’acquisition et l’installation d’un moulin à huile, fut réalisé en 2013. Hélas, par suite de circonstances totalement indépendantes de leur volonté, les Sœurs ICM furent contrainte, en 2014, de quitter Okola et décidèrent de s’établir au nord-est du pays, à Gadji, dans le diocèse de Batouri, où elles transférèrent le moulin à huile avec, pour ce transport, l’aide financière d’Opération-Secours. A Gadji, dans cette région isolée à la population pauvre, les Sœurs ICM, loin de se décourager à devoir tout reprendre à zéro, ont recommencé leur travail de formation, notamment par l’alphabétisation des adultes et la mise en place de deux moulins à grain en plus du moulin à huile, et cela en raison des conditions spécifMoulinsCerealesiques de l’endroit et des différences de la production agricole (manioc et maïs). Elles ont également entrepris, partiellement avec l’aide financière d’Opération-Secours (1.200 €), de construire un bâtiment comprenant notamment une grande salle multidisciplinaire pour la formation des femmes et l’alphabétisation des adultes, ainsi qu’un petit bureau, et d’équiper ces locaux avec du mobilier adéquat.

Le 1er octobre 2015, ce nouveau bâtiment du Centre de formation Marie-Louise De Meester, du nom de la fondatrice de la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie (ICM), a été inauguré. Sa nécessité est tellement grande que le Centre a été immédiatement submergé par les demandes d’inscription. Ce centre est géré par Soeur Colette Ngombé.

CentreFormation Quant à Sœur Hélène Kabasele,  après avoir exercé son apostolat à Batouri, au centre familial pour handicapés moteurs, puis à Nkambé, à 500 km de Yaoundé, au nord-ouest du Cameroun, où elle accompagnait les mères célibataires démunies, elle a été nommée conseillère de sa Congrégation pour le district du Cameroun et réside désormais à Yaoundé d’où elle continue à veiller sur les projets qu’elle avait initiés.  Elle a été remplacée à Nkambé par Sœur Fidela Bibonimana. A cet endroit du Cameroun, la population dépend en grande partie de l’agriculture pour survivre.   Elle accompagne ces personnes dans la culture de maïs, de légumes, etc.   Un cours de fabrication de savon a été entrepris.  Des bâtiments doivent être construits pour abriter les réunions, le matériel et permettre à certaines femmes qui viennent des villages voisins de dormir sur place. Soeur Colette nous écrit de Gadji
Echos