Les deux reproches les plus courants faits aux organisations humanitaires sont la difficulté de vérifier la destination réelle des fonds collectés et l’importance des frais de fonctionnement. La spécificité de l’ONG « Opération – Secours » est précisément de répondre le plus efficacement possible à ces deux critiques.
Le moyen le plus simple de rencontrer la première est de nouer des liens directs avec la personne qui gère sur place les dons récoltés et qui lui sont transférés. C’est elle qui expose ses besoins, c’est elle qui reçoit les dons et c’est encore elle qui justifie de leur emploi.
Quant à la seconde critique, le mode de gestion de l’ONG en Belgique est l’un des plus performants : la réduction drastique des frais de fonctionnement par le recours au bénévolat des membres actifs de l’association limite ces frais au strict minimum : frais d’impression et d’envoi du feuillet d’information aux donateurs deux fois par an seulement, expédition des attestations fiscales, publications légales au Moniteur belge. Ainsi, les frais de gestion admissibles, tels qu’ils sont définis par une circulaire relative à l’art. 104,4° du Code des Impôts sur les revenus de 1992, sont d’environ 1 % des dons envoyés, auquel s’ajoutent les frais d’information aux donateurs. Pour faire face à l’ensemble de ces frais, Opération-Secours ne prélève que 3 % de chaque don reçu en sorte que 97 % du montant des dons parvient au bénéficiaire sous réserve des frais de change qui varient de pays à pays.
Chaque donateur peut préciser quel est le bénéficiaire de son don. Opération Secours respecte scrupuleusement son souhait. Ce n’est que lorsque le donateur n’affecte pas son don à une œuvre spécifique que son montant est réparti entre les bénéficiaires selon les besoins les plus urgents.